Délégué À La Tutelle : Découvrez Ce Métier Passionnant | PrePeers
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Image de fond du métier de Délégué.e à la tutelle Image du métier de Délégué.e à la tutelle

Fiche métier: Délégué.e à la tutelle

Le/La délégué(e) à la tutelle joue un rôle crucial en protégeant les intérêts des personnes vulnérables sous tutelle. Ce métier nécessite des compétences en gestion juridique, financière et humaine, et offre une opportunité unique de faire une différence significative dans la vie des autres.

Vidéos à propos du métier de Délégué.e à la tutelle

Infos clés à propos du métier de Délégué.e à la tutelle

Centres d'intérêt liés à ce métier

Santé
Gestion de projet
Droit
Juridique
Comptabilité
Administration publique
Associations sociales et syndicales
Social

Délégué.e à la tutelle en bref

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Le/La délégué(e) à la tutelle est un professionnel du Secteur de l'aide sociale qui a pour mission d'accompagner et de protéger les intérêts des personnes majeures placées sous tutelle. La tutelle est une mesure destinée à protéger les personnes vulnérables, notamment celles qui ne peuvent plus gérer seules leurs affaires en raison de troubles cognitifs, maladies mentales, ou situations de grande fragilité. Le/La délégué(e) à la tutelle veille ainsi à la protection juridique, financière et personnelle de ces individus.


Principales responsabilités et tâches quotidiennes

- Gestion financière : Superviser et gérer les finances de la personne sous tutelle, y compris le compte bancaire, les dépenses courantes, les investissements et le règlement des factures.

- Protection juridique : Représenter la personne sous tutelle dans tous les actes juridiques de la vie civile.

- Assistance administrative : Gérer les démarches administratives et les relations avec les organismes publics, privés et les banques.

- Suivi médical : Coordonner et gérer les soins médicaux nécessaires.

- Accompagnement personnel : Assurer le bien-être général de la personne sous tutelle, y compris sa nutrition, son logement, et son confort.

- Communication et médiation : Jouer un rôle central dans la communication entre la personne sous tutelle, sa famille et les différents services sociaux et médicaux impliqués.


Compétences requises


Compétences techniques

- Connaissances juridiques : Maîtrise des lois et réglementations sur la tutelle et la protection des personnes vulnérables.

- Gestion financière : Compétences en gestion budgétaire et financière.

- Maîtrise des outils informatiques : Utilisation des logiciels de gestion et des outils bureautiques.


Compétences interpersonnelles

- Empathie et bienveillance : Capacité à comprendre et à respecter les besoins et les sentiments des personnes sous tutelle.

- Rigueur et organisation : Gestion méthodique des dossiers et des démarches administratives.

- Communication : Excellentes aptitudes en communication pour interagir avec divers acteur.trices (famille, services sociaux, banques, etc).

- Négociation et médiation : Aptitude à résoudre les conflits et à trouver des solutions bénéfiques pour la personne sous tutelle.


Formation et qualifications nécessaires

- Diplôme : Un diplôme en travail social (DEASS), psychologie, droit ou un domaine similaire est souvent requis. Des spécialisations en protection des personnes vulnérables sont un plus.

- Certificat ou formation professionnelle : Des formations spécifiques en gestion de la tutelle et de la curatelle peuvent être nécessaires.

- Certificat d'aptitude : Dans certains pays ou régions, un certificat d'aptitude ou une autorisation spécifique peut être exigé.


Expérience professionnelle recommandée

- Stages ou bénévolat : Une expérience préalable en travail social, dans une association d'aide aux personnes vulnérables, ou dans le Secteur juridique peut être fortement bénéfique.

- Expérience en gestion de cas : Solide expérience dans la gestion de dossiers complexes et dans l'accompagnement de personnes en difficulté sociale ou médicale.


Environnement de travail typique

- Cadre de travail : Le/La délégué(e) à la tutelle travaille généralement au sein d'organismes publics, de services sociaux, d'associations de protection juridique et sociale, ou au sein d'établissements spécialisés comme les maisons de retraite.

- Mobilité : Le métier nécessite des déplacements fréquents pour rencontrer les personnes sous tutelle, leurs familles, et les divers partenaires impliqués (hôpitaux, administrations, etc.).

- Horaires : Bien que les horaires soient généralement réguliers, le métier peut nécessiter une disponibilité en dehors des heures normales de travail pour gérer les urgences.


Perspectives d'évolution de carrière

- Responsable de service social : Accès à des postes de responsabilité et de coordination au sein des services sociaux.

- Auditeur.trice de la protection des majeurs : Rôle de contrôle et d'audit des mesures de protection juridique.

- Formateur.trice : Intégration d’un organisme de formation pour enseigner les futures générations de délégués à la tutelle.

- Consultant(e) en protection juridique : Conseils aux organisations et aux familles sur la mise en place de mesures de protection.


Tendances actuelles et futures du métier

- Augmentation des besoins : Vieillissement de la population et augmentation des cas de maladies dégénératives augmentent les besoins en délégués à la tutelle.

- Digitalisation : Intégration croissante des outils numériques pour la gestion des dossiers et des communications.

- Réforme des lois : Evolution possible des réglementations relatives à la protection des personnes vulnérables, nécessitant une adaptation continue des praticiens.


Salaire moyen

- Début de carrière : Environ 25 000 à 30 000 euros brut par an.

- Milieu de carrière : Environ 35 000 à 45 000 euros brut par an.


Avantages et inconvénients du métier


Avantages

- Travail significatif : Aider des personnes en grande difficulté offre un sentiment d’accomplissement.

- Variation des tâches : Diversité des situations et des missions.

- Relations humaines enrichissantes : Interaction avec des personnes de tous horizons et collaboration avec de nombreux partenaires.


Inconvénients

- Charge émotionnelle : Gestion de situations parfois très difficiles et douloureuses.

- Complexité des dossiers : Manutention de tâches administratives lourdes et parfois fastidieuses.

- Pression administrative et légale : Nécessité de suivre des procédures strictes et de respecter des délais serrés.


Exemples d'entreprises ou d'organisations qui recrutent pour ce poste

- Services départementaux de l’aide sociale.

- Associations de protection juridique.

- Etablissements de santé et maisons de retraite.

- Cabinets de tutelle indépendants.


Conseils pour réussir dans ce métier

- Formez-vous régulièrement : Maintenez à jour vos connaissances juridiques et sociales.

- Développez votre intelligence émotionnelle : Apprenez à gérer votre stress et à pratiquer l’empathie au quotidien.

- Réseau professionnel : Créez et entretenez un réseau de contacts dans le Secteur social et médical.

- Approche proactive : Adoptez une démarche proactive dans la gestion des dossiers et dans la recherche de solutions adaptées aux personnes sous tutelle.

En suivant ces directives, vous serez mieux préparé à exceller et à évoluer en tant que délégué à la tutelle, tout en apportant une aide précieuse à ceux qui en ont le plus besoin.

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